Posted in Culture

La tête dans les étoiles, les pieds sur Terre

Partager : Logo de Facebook Logo de Twitter
La tête dans les étoiles, les pieds sur Terre Posted on 10 août 2020

Hier, aujourd’hui et demain l’espace reste un univers qui suscite interrogation, imagination, envie et soif d’aventure et de découverte.

Pour chaque évènement majeur dans le domaine de l’astronomie et de l’espace, un organisme public ou privé se donne ce mérite et de cette découverte.

Aujourd’hui nous vivons dans un monde ou la conquête spatiale est devenue un juste milieu entre soif de découverte, d’avancée technologique, découverte et apprentissage de notre système solaire, mais également un secteur économique important. Effectivement entre les sociétés privées comme celle de Space X et les grandes organisations publiques du spatial et aérospatial comme la Nasa ou l’Esa (Agence spatiale européenne), le choix est large et voir même confus.

C’est pour cela qu’une petite mise à jour des différentes structures et organisation spatiale et aérospatiale publique / privée est nécessaire pour votre curiosité, chère lecture !

Starlink Mission / Space X

Les agences et/ou organisations publiques

Véritable pilier de la conquête spatial depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les agences et organisations publiques ont ouvert la porte aux marchés du secteur privée. Aujourd’hui, elles sont toujours aussi importantes et réoriente leurs financements pour des missions spatiales et développements technologiques spécifiques.

Concordia à l’approche de l’hiver / ESA

ESA / Europe

L’ESA est la troisième agence spatiale du monde en budget, après la Nasa et son homologue russe. La France est au coeur du projet, le Centre national d’études spatiales (Cnes) assurant la liaison avec cette Agence spatiale européenne, dont le siège social est d’ailleurs basé à Paris. Fusées Ariane, participation à l’ISSmissions Rosetta et Philae, ensemble de missions ExoMars, satellites dont Galileo, astronautes dont le Français Thomas Pesquet… Elle chapeaute tous les projets européens liés à l’espace.

Fusée Ariane / ESA

JAXA / Japon

La JAXA est l’agence spatiale japonaise, crée en 2003 elle à un budget d’environ 3 milliards de dollars par an. Elle est une partenaire technologique incontournable dans la robotique en collaboration avec la NASA et l’ESA. Les lanceurs les lanceurs H-IIA et H-IIB sont les deux lanceurs principaux de l’agence japonaise qui peuvent transporter des moyenne et lourde charge en orbite basse et haute.

NASA / États-Unis

La Nasa (National Aeronautics and Space Administration) est une agence gouvernementale américaine, chargée d’exécuter le programme spatial civil.

Aujourd’hui encore, elle est considérée comme un leader dans le domaine de l’aérospatiale. À son palmarès figurent les missions Apollo qui ont permis l’envoi des premiers Hommes sur la Lune, l’exploration de Mars par Curiosity ou encore les découvertes du télescope spatial Hubble. De nos jours, la Nasa emploie environ 20.000 personnes réparties dans une vingtaine d’institutions, comme le Goddard Space Flight Center, le Jet Propulsion Laboratory, le Langley Research Center ou encore le Kennedy Space Center. Elle accomplit des missions d’exploration et de recherche dans le domaine spatial et aérospatial par divers moyens : sondes, satellites, missions robotisées, etc. L’agence possède également un volet sciences de la Terre, pour étudier en particulier les effets du changement climatique.

ROSCOSMOS / Russie

L’agence spatiale russe (Roscosmos) a évolué au cours de son histoire. Elle a été créée comme agence gouvernementale en 1992.

Elle a changé de nom à plusieurs reprises pour s’appeler Roscomos depuis le 28 décembre 2015 et devenir une entreprise d’État pour les activités spatiales. La Russie a été un des deux acteurs de la conquête spatiale durant la guerre froide avec la course à l’espace. Son aura n’est plus aussi resplendissante que naguère, son budget non plus. Néanmoins, elle reste toujours une agence incontournable dans le monde du spatial. Pour preuve, tous les astronautes passent par la Russie durant leur formation. Actuellement, seul le bon vieux Soyouz assure le transport avec la station spatiale internationale depuis le retrait des navettes américaines jusqu’à tout récemment le 31 mai 2020 qui permet aux États-Unis de récupérer leur indépendance de transport d’homme vers l’espace.

Le site de lancement de Roskosmos

CNSA / Chine

Dotée d’une indépendance enviable en Chine et d’une spécialisation plus importante que ses homologues internationales, l’administration spatiale nationale chinoise possède un grand nombre de programmes en cours.

Retour de l’équipage du Shenzhou IX

La CNSA est en effet en charge de l’aspect technique de la conquête spatiale, alors que le Centre national des sciences spatiales s’occupe de toute la partie recherche. Aussi, si le lancement d’une station spatiale habitée a été reporté, la multiplication des vols vers la Lune et Mars est d’actualité à court et moyen terme.

Apparue en 1993, la CNSA est en réalité le résultat de près de 50 ans de recherches. Celles-ci ont débuté dès la prise du pouvoir par Mao dans les années 50. Aidés par les Russes, les Chinois vont construire leurs premiers missiles balistiques, avant de se lancer dans la conception d’un lanceur. Cette coopération existe encore aujourd’hui, puisqu’à l’instar des Européens, les spationautes chinois sont entraînés dans la cité des étoiles de Moscou.

Le lanceur lourd Longue Marche 5 peu avant son deuxième vol (2017)

1 comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *