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La Revue de Presse #15

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La Revue de Presse #15 Posted on 13 novembre 2020

Au programme de la Revue de Presse de la semaine : Cinéma, Musique, Histoire de l’art, Littérature et Astronomie ! Nos rédacteurs vous dressent la mosaïque de l’actualité culturel de la semaine.

Cinéma. Novembre : le mois du film documentaire.

Chaque année, en novembre, a lieu le mois du film documentaire. Cet événement international rassemble des milliers de passionnés pour fêter ces films de la réalité. Partout en France, des documentaires sont projetés et on peut y découvrir des pépites de ce genre cinématographique. L’année 2020 s’annonçait compliquée pour ce rituel du docu, pourtant, il sera quand même possible de découvrir de nouveaux films grâce à la programmation en ligne !

Une grande nouveauté pour cet événement : Chaque jour et à des horaires précis, des films documentaires seront mis en ligne pour continuer d’éveiller les esprits. Une partie du contenu des événements sera disponible sur le web : des séances géolocalisées, une sélection de films à voir en VoD, des rencontres avec des cinéastes par visioconférences…

Si vous ne saviez pas comment occuper votre confinement, voilà une belle programmation pleine de diversité et de regards sur le monde !

https://moisdudoc.com/

Salomé Beaulieu

Musique. Nouveau clip pour un duo Dua Lipa/Angèle qui détonne !

La sortie de la semaine, c’est une collaboration surprise : la chanteuse anglaise Dua Lipa et la belge Angèle, nous présentèrent Fever et dans la foulée un clip bien nostalgique : sur le beat électro-house de cette love song usant de toutes les figures de style en lien avec la maladie (fièvre, médicament, …), plutôt en lien avec l’actualité, on y voit les deux jeunes femmes déambulant dans les rues pluvieuses de Londres, continuant la soirée à leur façon, soirée qui fut la dernière selon les dires d’Angèle, avant le reconfinement généralisé en Europe. Les images respirent la sincérité et étonnent à la fois : un quotidien banal qui semble bien loin (pas de masques à l’horizon !), et uniquement un casting féminin pour une tranquillité peu commune selon les interprètes, quand on est deux jeunes filles seules dans une ville au beau milieu de la nuit. Le message est clair : sans les hommes, (qu’il faudrait « castrer » tel le chien de Dua Lipa, image de boucherie à l’appui!) elles sont libres, sans crainte -comme elles le révèlent en interview dans le quotidien 20 minutes-, et profitent de la fête sans limites. Dans l’ivresse et complices comme jamais, elles entonnent leur propre chanson jusqu’au matin, prédiction d’un tube en devenir !

Clara Lelièvre

Histoire de l’art. Restauration ratée d’une statut à Palencia (Espagne).

Après la restauration ratée du tableau d’Esteban Murillo en juin dernier, le journal Le Guardian révèle une nouvelle victime de restauration peu scrupuleuse. Dans la ville espagnole de Palencia, une statue qui ornait un bâtiment datant du début du siècle dernier doit être maintenant totalement reconstruite. Après sa “restauration”, son visage est devenu illisible et l’artiste Antonio Guzman Capel, le premier à l’avoir photographié, explique être convaincu que “ peu importe qui a fait ça, il a été rémunéré” et que le plus grand crime a été commis par le commanditaire. L’ACRE, l’association espagnole des restaurateurs et conservateurs, a précisé par la suite sur ses réseaux sociaux qu’il ne s’agissait pas d’une restauration professionnelle et encore moins la leur. Cette nouvelle affaire de détérioration remet en évidence le fait que la loi espagnole permet à quiconque, même sans compétence technique, d’entreprendre des projets de restaurations d’œuvres avec des prix plus avantageux pour les commanditaires. Cette statue, qui entre dans la lignée du “Christ Singe”, une œuvre devenue après sa restauration une véritable attraction touristique, désespère de plus en plus les espagnols, fatigués de voir leur patrimoine saccagé.

https://www.lepoint.fr/faits-divers/espagne-une-oeuvre-d-art-encore-massacree-lors-de-sa-restauration-12-11-2020-2400598_2627.php

Camille Saint-Pierre

Littérature. Le prix de la littérature arabe 2020 remporté par Abdelaziz Baraka Sakin.

Le prix de la littérature arabe 2020 (créé par l’institut du monde arabe et la Fondation Jean-Luc Lagardère) a été décerné à l’écrivain soudanais Abdelaziz Baraka Sakin pour son roman Les Jango (éditions Zulma). L’oeuvre est traduite de la langue arabe par Xavier Luffin. Le terme « Jango » fait référence « aux travailleurs de la terre saisonniers et nomades ». Selon le jury, l’oeuvre est « un roman surprenant de verve et de force politique où l’auteur mêle avec bonheur le fantastique et l’humour dans une intrigue très habilement construite ». Pour Abdelaziz Baraka Sakin : « ce prix est arrivé juste au bon moment, puisque mon roman parle de tolérance religieuse, d’amour et d’humanité, alors que nous vivons maintenant dans un monde déchiré par de violentes luttes identitaires, traversant ce qui ressemble à un choc des civilisations. ». Abdelaziz Baraka Sakin, né au Soudan en 1963, a vu ses romans être interdits et saisis par les autorités soudanaises en 2009 après avoir reçu le prix Tayeb Salih. L’auteur vit désormais en exil en Autriche.

https://www.lorientlejour.com/article/1240562/abdelaziz-baraka-sakin-prix-de-la-litterature-arabe-2020-et-mention-speciale-a-dima-abdallah.html?fbclid=IwAR368l9_vDnFvfym_zDEEA_wE_ZYIMk9hQoaSqRtGgT1eCwQhUS_yqavEow

Tiphaine Beucher

Astronomie. Le Japon, premier pôle touristique spatial asiatique.

D’ici quelques décennies, le tourisme spatial et suborbital drainera plusieurs milliards de dollars de chiffre d’affaires. Stations spatiales, séjours sur la Lune, voyages autour de Mars seront autant de destinations exigeant des infrastructures terrestres pour organiser ces voyages. Des ports spatiaux seront nécessaires et, au Japon, une association s’est montée pour en développer un dès la prochaine décennie !

Ces sites seraient un nouveau type de hub de transport, combinant les voyages spatiaux, les séjours suborbitaux, la recherche, le divertissement avec vraisemblablement une architecture futuriste. Ils pourraient ressembler à Spaceport City. Il s’agit d’un projet japonais de l’Association Space Port Japan, qui rassemble plusieurs grandes entreprises. L’association souhaite faire du Japon le centre du tourisme spatial de l’Asie, avec une plateforme de lancement géante, horizontale et flottante, ainsi qu’un grand quartier sur le thème de l’espace.

Source : Futura.

Sebastien Fabris

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