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La revue de presse #1

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La revue de presse #1 Posted on 31 juillet 2020

Théâtre. Dimanche 26 juillet dernier, Gilles Renault dédiait un article à un festival parisien : « Paris l’été » réanimé, sur le site https://next.liberation.fr/. Un espoir pour l’art français. Le message y est clair. L’art et plus généralement la culture n’est pas une option dans la société mais bien un besoin, une nécessité. La « résurrection » et la capacité d’adaptation du festival « Paris l’été » montre que la culture contemporaine peut s’adapter au monde actuel. La gratuité du festival et le respect des gestes barrières liés à la crise sanitaire le montrent. Alors, à qui le tour?

Le festival a lieu en ce moment, du 29 juillet au 2 août. Il mêle notamment danse, cirque, musique et magie.

https://next.liberation.fr/theatre/2020/07/26/paris-l-ete-reanime_1795265

Estéban Fouchet

Musique. Dans un contexte de pandémie où les scènes du monde sont paralysées, la musique ne s’arrête pas pour autant. Aux côtés des traditionnels « tubes de l’été », sons reggae-dancehall largement plébiscités par les millenials depuis Aya Nakamura et la récente découverte de Wejdene, certains artistes ont choisi l’été 2020 pour sortir leur nouvel album, voire faire leur come-back. Ce mois de juillet, selon le site eVous.fr , on retrouvera dans les backs Alanis Morissette qui revient avec Such pretty forks in the road, prévoyant de le présenter à l’Olympia aux français cet automne. On a déjà pu entendre certains de ses titres sur les ondes comme Smiling ou Reasons I drink, exprimant la fragilité face aux addictions et aux maladies mentales sur des airs de piano pop à la Yael Naim, et certains riffs de guitare rappelant des groupes comme Green Day. Des mélodies portées par sa voix puissante et ronde, presqu’à l’égale de sa comparse franco-canadienne Céline Dion, qui révèlent une fois encore le talent d’écriture de l’interprète d’Ironic.

https://www.evous.fr/Sorties-CD-albums-de-la-semaine-en-France,1164397.html

Clara Lelièvre

Arts Visuels Du 29 août au 7 septembre, le Palais de Tokyo accueillera une exposition réalisée par trente étudiants de l’école Kourtrajmé initiée par Ladj Ly. A travers des photographies, des installations, des performances, et des courts-métrages, cette exposition qui s’intitule « Jusqu’ici tout va bien », invite à nous questionner sur le rapport qu’entretient la France avec ses banlieues. Encadrée par l’artiste JR, mais aussi par le cinéaste Matthieu Kassovitz, les élèves devaient répondre à cette questions « Qu’est-ce qui vous met en colère aujourd’hui? ». La trentaine d’élèves a notamment mis en avant la place de la femme dans les quartiers. On attend avec impatience cette exposition…

https://dailygeekshow.com/exposition-la-haine-les-miserables/

Yelena Parentaud

Philosophie. Dans son nouveau numéro, le magazine Sciences Humaines nous offre à sa Une un dossier sur la force de vie. Sur la force de se relever après un événement tragique. Les propos est abordé sous différents angles : psychologique, historique mais aussi philosophique, en mobilisant alors le Crépuscule des Idoles de Nietzsche, ou bien en revenant sur les notions de blessure morale ou de pardon. Les positions tenues, nuancées par les apports de chaque discipline, permettent une vision renouvelée et fine de ce que peuvent être les maux dans leur existence même, mais aussi les issues et vertus de l’épreuve.

Victoria Gontier

Histoire. Mardi 28 juillet dernier, l’avocate et figure féministe Gisèle Halimi est décédée. En hommage, L’Obs a mis en lumière l’un des événements ayant fait sa légende : le procès de Bobigny de 1972. Dans cet article paru le même jour, Elisa Fernandez retrace le déroulé. D’abord en traitant du procès de Marie-Claire Chevalier, adolescente de 16 ans, comparaissant devant le tribunal pour enfants de Bobigny pour avoir avorté suite à un viol. L’avocate avait obtenu la relaxe de sa cliente, dénonçant notamment la loi « caduque » de 1920 interdisant la contraception, l’IVG et toute « propagande anticonceptionnelle ». Une première victoire, synonyme de pas en avant, confirmée par le second procès, du 8 novembre. Celui-ci implique la mère de l’adolescente, l’avorteuse ainsi que deux intermédiaires. « Elles sont ma famille, elles sont mon combat » déclare-t-elle dans sa plaidoirie. Avant d’attaquer de nouveau la loi de 1920 : « Elle est contraire fondamentalement à la liberté de la femme, cet être, depuis toujours opprimé ».

Ces procès ont permis de mettre en question la législation française quant à l’avortement. En 1975, Simone Veil légalisera l’avortement.

https://www.nouvelobs.com/justice/20200728.OBS31643/avortement-en-1972-la-retentissante-victoire-de-gisele-halimi-au-proces-de-bobigny.html

Nathan Fouchet

Littérature. Dans sa chronique littéraire de fin de semaine sur RFI, Tirthankar Chanda est revenu, le 26 juillet sur le premier roman de Fatou Diome, Le Ventre de l’Atlantique. Il explique le succès de l’oeuvre par « l’écriture torrentielle » de l’autrice d’une trentaine mise au service des « leurres et espoirs de la migration ». Fatou Diome a été l’une des premières écrivain à s’emparer de ce sujet. Il précise qu’avant elle, le mouvement de la Négritude dominait. Avec elle, la Négritude est devenue « migritude ». Il y a une véritable part autobiographique dans ce roman ; Salie, personnage central est le « double fictionnel de l’auteure ». Enfant née d’un père inconnu, elle « grandit avec les stigmates de la batardise ». Recueillie et élevée par sa grand-mère, Salie « quitte son île natale, préférant l’angoisse de l’errance ». A 20 ans, elle arrive en France, où elle enchaîne les travaux de ménage pour financer ses études et « tout simplement survivre ».

Ce roman est une réflexion sur « l’immigration qui vide les pays du tiers-monde de leurs forces vives ». Tirthankar Chanda salue l’objectivité de l’auteure qui maintient « l’équilibre entre la méditation et la fiction, en ne prenant jamais parti ».

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200726-le-ventre-l-atlantique-fatou-diome

Nathan Fouchet

Ecologie. Le magazine Vice présente le 27 juillet un article intitulé La « Croissance verte » est un mythe. Ne serait-ce pas une antithèse de parler de croissance et d’environnement dans la même phrase ? Des chercheurs ont essayé de comprendre comment notre avenir pouvait se dérouler. La notion de découplage (c’est-à-dire le fait de séparer la prospérité économique et la consommation de ressources et d’énergie), y est principalement développée ; chacun ayant leur thèse sur le sujet.

Et vous, pensez-vous qu’une vie durable sur notre planète est possible? Et surtout, comment?

https://www.vice.com/fr/article/qj4z9p/la-croissance-verte-est-un-mythe?utm_source=vicefrfb&fbclid=IwAR3wHble7e_ebMJ4_WIsPBRHtXAhvmQNcINwGtsjOEQs0ty-4p5wMQgO8yE

Julie Colas

Société. Dans l’édition du 30 juillet dernier, le Ouest-France offre une tribune à l’écrivain et éditeur Jean-François Bouthors. Son titre ? Racisme : tous héritiers de l’histoire. La mort tragique de George Floyd a considérablement mobilisé autour du mouvement Black Lives Matter. En France, par exemple, on a assisté au retour au premier plan de l’affaire Adama Traoré qui indigne aujourd’hui bien plus largement que par le passé. Nous avons depuis bien longtemps condamné « bien volontiers » le racisme… sans nous interroger sur nos agissements? Selon Jean-François Bouthors, il faut désormais couper avec la culpabilité de nos héritages coloniaux historiques et simplement « se regarder en face » . Ainsi, nous pourrons permettre « une réparation, une libération, une anamnèse » pour avancer vers un avenir commun fait d’une « réelle fraternité ». L’histoire est ce qu’elle est, nous autres n’en sommes pas coupable. Nous pouvons cependant tous dénoncer, condamner, agir et remettre en questions, nos comportements et ceux des autres.

Nathan Fouchet

Sport. En ce qui concerne cette rubrique, l’actualité ne manque pas. S’il me tarde de traiter le scandale des abus sexuels de la plus haute instance de football haïtienne, cette affaire mérite bien plus qu’une simple place dans cette revue de presse. Le rachat de l’Olympique de Marseille fait lui couler énormément d’encre pour « du vent » d’après les mots de Romain Molina. C’est donc vers le sportif, le terrain que l’on se tourne cette semaine avec l’épilogue de la Premier League. Au terme d’une dernière journée où tout était encore possible, Watford et Bournemouth rejoignent Norwich chez les relégués. Ils joueront la prochaine saison en Championship (2 ème division anglaise). Tottenham a réussi à obtenir son ticket pour la prochaine League Europa ; ils représenteront l’Angleterre avec Leicester, grand perdant de cette dernière journée. En effet, les Foxes laissent la place à Chelsea et Manchester United qui rejoignent les deux géants Liverpool et Manchester city, dauphin, en Ligue des Champions. A noter que le Leeds de Marcelo Bielsa remonte dans l’élite.

https://www.eurosport.fr/football/premier-league/2019-2020/mu-en-c1-tottenham-sauve-sa-saison-watford-en-enfer-le-tableau-d-honneur-de-la-saison_sto7817334/story.shtml

Nathan Fouchet

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