Sport. Des séquelles psychologiques dues aux accidents
A la suite de l’accident spectaculaire de formule 1 de Romain Grosjean, FranceTVinfo s’est interrogé sur les conséquences psychologiques d’un tel événement. Le média préconise un suivi psychologique pour le pilote de F1 afin de lui permettre de se libérer de cet épisode traumatique. En effet, voir la mort de près peut entraîner des « blocages » ou encore un « syndrome post-traumatique » qui se manifeste par le refus de revivre les situations qui rappellent l’accident, des cauchemars ou/et l’intrusion d’images et de flashs de l’accident. Néanmoins, Emmanuel Largarde, directeur de recherches à l’Inserm, estime que Romain Grosjean possède une sorte de « protection mentale préalable » du à la pratique d’une profession « à risque ». Ainsi « il fait partie de la population la moins à risque pour le stress post-traumatique » car il vit avec la conscience du danger qui aurait tendance à atténuer les traumatismes. FranceTvinfo énumère par la suite les récits de sportif.ve.s qui ont fait preuve de résilience alors qu’ils avaient frôlé la mort dans l’exercice de leur sport et qui avaient surmonté ce traumatisme en continuant à pratiquer. Toutefois, Meriem Salmi, psychologue du sport, rappelle en guise de conclusion que les sportif.ve.s « restent humains et il ne faudrait pas leur enlever le droit de souffrir ».
https://sport.francetvinfo.fr/auto-moto/f1/accidents-du-sport-quen-est-il-des-sequelles-psychologiques
Marjorie Gillet
Littérature. La responsabilité des écrivains.
« En tout écrivain, il y a un assassin, » déclarait en 2005 l’auteur de la Défense de Narcisse au Monde. Le rapprochement est sans pudeur aucune et Philippe Vilain l’utilise pour introduire avec toute la rudesse des mots, le pouvoir emblématique de l’auteur quant au contenu de son récit. « Écrire, c’est tuer symboliquement » ajoute-t-il comme une sentence, celle de la liberté sans égale de l’oeuvre littéraire.
Pourtant, l’article publié par Béatrice Guéret dans Le Monde ce samedi 28 novembre 2020, rend compte des diverses batailles engagées entre les écrivains et leurs personnages pas si fictifs. Elle évoque Emmanuel Carrère et la publication de Yoga (P.O.L, 380 pages, 22 euros), altérée par son divorce avec Hélène Devynck, ou l’impact pernicieux sur les proches de Raphaël Enthoven, de son livre Le Temps gagné (L’Observatoire, 528 pages, 21 euros). Outre le fait que ces affrontements juridiques impliquent une présence quasi-constante des avocats dans la relecture des ouvrages, pour « empêcher ad vitam le préjudice de se produire plutôt que de chercher à le réparer », ils sont révélateurs d’un dilemme. Parce qu’en ce début du XXIe siècle, la popularité de l’auto-fiction interroge directement l’état de l’écrivain, sa liberté d’expression et la peur de les voir se confronter au fantôme d’une censure honnie. Interdire un livre ? Pas simple. Mais que faire pour le cœur, lorsque la chose intime est balancée à la vue de tous ? Au fond, quelle liberté faut-il accorder au geste créatif, lorsque celui-ci ne cesse de jouer avec la vie réelle, celle des autres ?
https://www.lemonde.fr/livres/article/2020/11/26/comment-la-vogue-de-l-autofiction-a-fait-fleurir-les-litiges-entre-les-auteurs-et-leurs-proches_6061255_3260.html
Lucie Failliot
Astronomie. Actualité chargée au dessus de nos têtes.
Les géantes gazeuses Jupiter et Saturne, réunies dans le ciel du crépuscule, seront au plus près l’une de l’autre le 21 décembre. Un tel rapprochement entre les deux planètes ne s’était pas produit depuis 400 ans. On vous dit tout sur ce rendez-vous céleste exceptionnel de la fin de l’année.
Pour le solstice de décembre, les deux planètes nous réservent un grand moment d’observation céleste : un rapprochement visuel exceptionnel. Ce qui s’appelle une conjonction géocentrique. Et cette année, on peut parler d’une « grande conjonction planétaire » ! Alors, si vous les manquez, mais ce serait étonnant, vous ne les reverrez plus ainsi blotties l’une contre l’autre avant 2080.
Un rendez-vous qui n’a lieu que tous les 20 ans !
La précédente grande conjonction géocentrique remonte à 2000. À l’époque, elle n’a pas vraiment pu être observée dans de bonnes conditions, car les deux géantes étaient trop proches de notre Étoile, vues de la Terre. En avril 2000, Mars s’était mêlée aux deux géantes pour former un remarquable trio en début de nuit, dans le Bélier. En 2020, Mars est là aussi, mais plus éloignée, dans les Poissons. Son éclat rouge, plus faible qu’il y a un mois, rivalise encore avec celui, doré, de Jupiter.
Signalons que la Lune passera leur dire bonjour, ou plutôt bonsoir, les 16 et 17 décembre, et composer un beau trio que beaucoup auront plaisir à photographier. Le spectacle n’en sera que plus beau à travers une paire de jumelles, une lunette ou un télescope. Les deux derniers vous dévoileront leurs satellites respectifs et chacun de leurs plus beaux atours, tels les anneaux pour Saturne, et les bandes nuageuses pour Jupiter. Avec des binoculaires, en plus de les voir ensemble grossies, Jupiter exhibe sa cour de satellites galiléens. Bonne observation à tous !
La sonde Chang’e 5 s’est posée sur la Lune.
Également la sonde Chang’e 5, qui doit rapporter des échantillons de la surface de la Lune, s’est posée avec succès sur la surface de la Lune. Les opérations de collecte vont se dérouler rapidement, on parle de deux ou trois jours afin que la sonde retourne sur Terre d’ici quelques jours, vers la mi-décembre. Une mission express qui démontre le niveau de maturité et de maîtrise atteint par la Chine dans le domaine de la robotique et des technologies spatiales.
Après un court voyage entre la Terre et la Lune, la sonde chinoise Chang’e 5, première mission visant à collecter et ramener sur Terre des échantillons de roches lunaires depuis plus de 40 ans, a atterri sur la surface de la Lune cette après-midi. Après avoir décollé le 23 novembre du centre spatial de Wenchang, à bord d’un lanceur Long March 5, le plus puissant des lanceurs chinois en service, la sonde a rejoint l’orbite lunaire cinq jours plus tard, à seulement 200 kilomètres d’altitude. Deux jours après, le 30 novembre, l’objet volant s’est séparé en deux parties. Les modules d’alunissage et de remontée se sont dirigés vers la surface de la Lune tandis que celui du retour est resté en orbite.
Source : Futura.
Sebastien Fabris
Histoire de l’art. Samedi 5 décembre : la performance sur nos écrans.
Ce samedi 5 décembre, la chaîne de télévision britannique Sky Arts, propose, grâce à un programme original de l’artiste serbe Marina Abramovic, un cours de cinq heures autour de la performance. Figure importante dans l’art de la performance et de l’art corporel depuis les années 1970, elle explicitera au grand public (et aux initiés) cette pratique, souvent incomprise, à travers 32 portraits de jeunes artistes, âgés de 21 à 30 ans. L’objectif n’est pas de faire une rétrospective de son œuvre personnelle, mais bien de mettre sur le devant de la scène ces jeunes artistes, le futur de la pratique, qui n’ont pour le moment pas eu l’occasion d’être exposés au grand public. Marina Abramovic prévoit tout de même une surprise pour son public, puisqu’elle réalisera au cours de ces cinq heures, en direct, une œuvre imaginée spécialement pour cette occasion. Au sein de la vidéo promotionnelle, elle invite également le public à interagir par rapport à ce qu’elle présente, et loue les louanges de la performance artistique, et l’art plus globalement, comme étant le lien qui pourra à nouveau rassembler les individus en ces temps d’isolements.
Le cours sera accessible gratuitement en direct sur la chaîne Sky Arts, puis visible en replay sur leur site ou YouTube. Selon les informations présentes sur le site internet, la soirée débutera (heure britannique) à 21h. Comptez-donc 22h heure française.
Lien du site internet : https://www.sky.com/watch/channel/sky-arts/marina-abramovic-takes-over-tv
Lien vers l’article : https://arts.konbini.com/artcontemporain/pour-la-tele-marina-abramovic-va-donner-un-cours-de-5-heures-sur-la-performance/
Clémence Pineau
Musique. Thérapie Taxi tire sa révérence.
Mauvaise nouvelle pour les fans de Therapie Taxi. « Nous venons ici vous dire au revoir », c’est ainsi que le groupe a annoncé sa séparation avant-hier sur Instagram. Fondée il y a sept ans déjà par Adélaïde Chabannes de Balsac et Raphaël Faget-Zaoui, la formation de pop française aux paroles crues et aux mélodies entraînantes a déclaré vouloir prendre des chemins différents. « Après avoir donné 7 années de nos vies à Thérapie TAXI, nous avons besoin de grandir autrement, dans un autre cadre. »
Pas de regrets pour le groupe qui en profite pour remercier son équipe et son public et révèle par la même occasion la sortie d’un EP d’adieu intitulé Rupture 2 Merde, prévu pour le 8 janvier 2021. Ils concluront aussi cette aventure à travers une ultime tournée qui devrait avoir lieu l’été prochain, si les conditions sanitaires le permettent. Une dernière occasion pour les fans d’apprécier le mélange pop rock et électro détonant du groupe en live.
Gaëlle Bordier