Histoire. Musique et Maison Blanche, relation historique.
Dans cet article du 3 novembre France musique dresse un résumé historique de la présence de la musique à la Maison Blanche. Depuis le premier président, les résidents de la demeure présidentielle n’ont eu de cesse d’inviter, encourager ou pratiquer l’activité musicale. L’historienne Elise K. Kirk estime que la « Maison Blanche serait la plus ancienne salle de spectacle des Etats-Unis ».
Malgré le manque de source écrite qui l’atteste, Georges Washington a toujours revendiqué sa passion pour la musique, tout comme le troisième président étatsunien, T. Jefferson pour qui la musique était la « passion préférée de (son) âme ». L’art musical est une valeur à défendre pour ce violoniste et violoncelliste. Flûtiste amateur, le 6ème président de la Maison Blanche, John Q. Adam voyait la musique comme « le plus agréable des passe-temps ». Enfin, le 38ème président Gérald Ford estimait que « l’avenir de notre nation dépend de l’éducation complète que nous devons offrir à nos enfants, dont la musique ».
Dans leur article, France Musique liste un par un les talents musicaux des anciens présidents. On apprend donc que J. Tyler était un amateur de violon, C.A. Arthur de banjo, C. Coolidge et R. Reagan d’harmonica. Mais également que W. Wilson chantait dans une chorale. Théodore et Franklin Roosevelt partageaient la même passion pour le piano, les deux cousins, alors présidents ont reçu de la part de la firme Steinway, chacun un piano. Mais le mélomane le plus accompli reste sans doute le 33ème président et pianiste, Harry Truman, qui s’entraînait à l’aube pendant deux heures, y compris durant son mandat. Il a joué d’ailleurs en 1945 à la Conférence de Potsdam, du Chopin, un des compositeurs préférés de Staline.
Marjorie Gillet
Astronomie. La Lune a un jumeau.
Il n’est pas toujours utile d’aller chercher très loin pour être surpris. C’est la leçon que nous apprennent encore une fois des chercheurs. Ils viennent de découvrir, cachée derrière Mars, la planète la plus proche de notre Terre, ce qui ressemble étrangement à un jumeau de la Lune ! Il s’appelle (101429) 1998 VF31. C’est un astéroïde troyen de Mars. Des chercheurs de l’Observatoire d’Armagh (Irlande) révèlent aujourd’hui qu’il pourrait bien s’agir d’un jumeau de la Lune, caché là depuis bien longtemps. Sa composition apparaît étonnamment similaire à celle de notre satellite naturel. Les données déjà disponibles pour (101429) 1998 VF31 les avaient poussé à placer l’astéroïde dans la classe commune des chondrites ordinaires. La précision du VLT et des données supplémentaires obtenues par le télescope infrarouge de l’Infrared Telescope Facility de la Nasa (Hawaï) les ont encouragés à revoir leur copie. Le spectre de cet astéroïde ne correspond en effet à aucun type particulier de météorite ou même d’astéroïde. En élargissant leur comparaison à d’autres types de surfaces, ils ont découvert que la meilleure correspondance était obtenue… avec la Lune !
Source : Observatoire d’Armagh
Ici, la planète Mars et ses astéroïdes troyens tournant autour des points de Lagrange L4 et L5. L’astéroïde (101429) 1998 VF31 est représenté par un point bleu en L5. © Observatoire d’Armagh
Sebastien Fabris
Philosophie. La vérité : pas si mystérieuse après tout.
Aurélien Bellanger propose ce matin chez France Culture de s’interroger rapidement sur une des notions les plus discutées en philosophie : la vérité. S’il y a tant de débats à savoir si la vérité existe, si elle est unique ou multiple, ou bien si elle n’est tout simplement pas accessible au commun des mortels, c’est qu’elle est loin d’être un concept simple et univoque. Depuis l’Antiquité les philosophes partent en quête de sa définition et de sa nature. Aurélien Bellanger s’est amusé à retirer toutes les répliques de Socrate dans le dialogue platonicien l’Hippias majeur, ce qui ne laisse à son interlocuteur, le sophiste Hippias, que ce type de réponses : “Assurément. Tout à fait. À n’en pas douter. Cela est vrai. C’est la vérité. On ne pourrait pas le dire autrement. Cela est assuré”. Les dialogues de Platon sont en effet connus pour les longues tirades de son maître à penser Socrate, et pour les courtes confirmations à ses propos de ses partenaires. Aurélien Bellanger rappelle que le lieu platonicien, à savoir ce lieu où l’on trouve le cœur de la philosophie de Platon, se trouverait dans les répliques de Socrate. Or, ne serait-il pas envisageable de dire qu’il se trouve dans les répliques de ses interlocuteurs, qui sont également mis en scène par Platon ? Il ne faut pas oublier que c’est bien Platon qui écrit les deux parties de chaque locuteur ! Où voulait-il donc placer la « vérité » de sa propre philosophie ? Est-elle réellement aussi complexe qu’on l’interprète, à savoir dans les pensées socratiques ? Ou peut-elle se trouver dans la simple réponse « c’est vrai » ?
Moïra Lebrunet
Histoire de l’Art. Entre Pâtisserie et Art contemporain.
Cet été 2020, entre deux confinement, deux professionnels, François Daubinet, chef pâtissier de la maison Fauchon et Hopare, un artiste de street-art et plasticien, se réunissent et créent un entremet : Fragment. Après une rencontre lors d’une exposition de l’artiste parisien, les deux hommes se lancent dans cette collaboration gourmande. Venant de deux univers différents, des ajustements sont nécessaires, mais chacun faisant découvrir son activité à l’autre, la finalité devient évidente. Ils expliquent : « On est partis d’un bloc de chocolat que nous avons sculpté, gravé, on lui a appliqué différentes matières pour donner du relief et de la profondeur ». « On a commencé par imaginer le volume et la forme. On voulait un gâteau à partager entre six à huit personnes. L’idée de partage était centrale, tant dans l’esprit du projet que pour la dégustation en elle-même ».
Après plusieurs essais pour le visuel, l’idée est claire, cette sculpture gustative « représente comme un fragment de mur qui se détacherait d’une œuvre d’Hopare ». Le goût quant à lui est également présent. Au menu : mousse au chocolat et cacahuète torréfiée ; croustillant praliné à la cacahuète et moelleux à la cacahuète torréfiée ; « le tout complété avec l’onctuosité du caramel et d’une crème brûlée à la vanille et fève de tonka », comme le décrit François Daubinet.
L’entremet et son écrin sont déjà disponible (après précommande) et à retirer du 5 au 8 novembre 2020 en pop-up store (98, rue de Turenne), en présence de François Daubinet et Hopare. Puis disponible en livraison du 9 novembre au 24 décembre 2020.
Clémence Pineau
Sport. Le rugby amateur et semi-professionnel à l’arrêt.
Le rugby à XV amateur et semi-professionnel n’est pas sans être impacté par les nouvelles restrictions sanitaires annoncées par le président de la République, mercredi 28 octobre. Dans un courrier adressé au club, que relaie ce lundi Sport 24 -la section sport du Figaro-, le président de la FFR a officialisé la suspension des compétitions de rugby à partir de la Fédérale 2, jusqu’en début janvier. Il demeurait un espoir jusqu’à mardi pour permettre le maintien grâce à des dérogations des compétitions de Fédérale 1 (première division amatrice masculine), de Nationale 1 (division semi-professionnelle masculine) ainsi que d’Elite 1 (première division nationale féminine/amateur).
Mais mardi, les représentants de ces trois divisions ont annoncé la suspension de leurs compétitions, malgré des avis divergents au sein des clubs de la Nationale 1. Désormais, dans l’univers rugbystique français seulement la ProD2 et la TOP14 -les championnats professionnels uniquement masculins- sont maintenues, notamment grâce aux statuts professionnels des joueurs masculins. Les équipes nationales entameront leur tournée d’automne dans quelques jours, même si les Bleues n’ont toujours pas jouées leur dernier match de tournoi des Six Nations face à l’Ecosse, à cause des cas de COVID au sein du XV du Chardon.
Arts visuels. Hugo Boss et Karim Rashid travaillent ensemble pour le Vendée Globe.
Pour la 9ème édition du Vendée Globe, ce tour du monde en solitaire sans escale, Hugo Boss prendra le départ de la course avec un tout nouveau bateau IMOCA 60. C’est le skipper Alex Thomson, partenaire d’Hugo Boss depuis 2003, qui va tenter de remporter la course à bord de ce voilier innovant. Afin de développer l’identité visuel du bateau, Hugo Boss a fait appel au designer industriel Karim Rashid. Les motifs, la mise en avant du carbone et l’utilisation inédite de la couleur rose fluo représentent des initiatives du designer saluées par Hugo Boss et l’équipe d’Alex Thomson Racing.
Sebastien Fabris