Beaucoup d’étudiants en France attendent la période estivale et des jobs d’été afin de faire face financièrement à la prochaine année universitaire. Dû à la vague de Covid-19 qui ralentit notre pays, l’offre d’emplois risque de diminuer dans plusieurs secteurs.
Voilà environ 2 mois que la France est au ralentit, vivant au rythme du confinement. De multiples entreprises et établissements qu’ils soient du secteur tertiaire, de la restauration ou encore du tourisme ont dû être contraint de fermer leurs portes au public alors que cette période est le début de la saison notamment pour le secteur du tourisme. Beaucoup de salariés sont donc en chômage partiel avec des revenus inférieurs à la normale.
Ajoutons à cela dans la plupart des ménages, plusieurs bouches à nourrir matin, midi et soir alors qu’en temps normal beaucoup d’écoliers, collégiens, lycéens et étudiants se restauraient pour moins cher dans des établissements comme les restaurants universitaires ou encore les restaurants scolaires. Enfin n’oublions pas que depuis le début du confinement, les denrées alimentaires de première nécessité ne cessent de croître au fur et à mesure du confinement, ce qui logiquement fait diminuer le porte-monnaie des familles.
Des vacances d’été oui, mais pas pour tout le monde
Avec des revenus en baisse et des dépenses plus coûteuse qu’en temps normal, beaucoup de travailleurs n’auront pas le fonds nécessaire pour s’octroyer des vacances d’été bien mérité. En effet dû à ce ralentissement de l’économie, il va falloir mettre les bouchées doubles pour créer de la richesse collective et ainsi relancer l’économie de notre pays.
Le personnel habituel risque donc d’être réquisitionné dès la sortie du confinement afin de rattraper le retard perdu depuis 2 mois. De même pour les travailleurs comme je l’expliquait plus haut, beaucoup voudront travailleur durant l’été afin de combler le trou financier et donc pour beaucoup de faire une croix sur les vacances d’été.
Les jobs d’été vont se faire rare
A l’heure d’aujourd’hui la grande majorité des étudiants sont confinés chez eux, certains sont en plein examens de fin d’année, d’autres en stage notamment en télétravail mais pour beaucoup c’est aussi quasiment la fin de l’année universitaire et c’est à cette même période que les premiers jobs d’été sont pourvus.
Comme vu précédemment, si beaucoup de travailleurs reprennent leur activité professionnelle post-confinement, cela risque de faire de l’ombre à de nombreux étudiants recherchant un emploi temporaire comme chaque été. De plus les secteurs recherchant de la main d’œuvre sont les secteurs qui ne rouvriront pas avant juillet-août principalement, comme les restaurants ou encore les bars. Beaucoup d’établissement auront assez de leur main d’œuvre habituelle étant donné que la saison qui arrive risque de ne pas faire affluer beaucoup de touristes si les aéroports, gares restent pour la plupart fermés, sans oublier que le gouvernement à imaginer un déconfinement où il ne sera possible que de se déplacer dans sa région de domicile.
Les secteurs sur qui se rabattent
Les secteurs les moins touchés par cette crise restent le secteur banques et assurances, le secteur des services d’information et communication ou encore le secteur du commerce. En effet ces derniers sont les moins impactés d’une part parce que leur activité principale n’y est pas interdite et d’autre part parce que le travail à distance est possible pour de nombreux employés.
Les étudiants en formation en lien avec ces secteurs pourront donc possiblement postuler ou proposer leurs services à ces types d’entreprises. Ces derniers pourront également proposer leurs services comme par exemple pour de l’aide aux devoirs étant donné que beaucoup de collégiens et de lycéens ont pris beaucoup de retard sur le programme scolaire initialement prévu.
Quels risques pour la rentrée 2020/2021 ?
Pour beaucoup d’étudiants les jobs d’été sont un moyen de « mettre de l’argent sous le matelas » afin de vivre dignement pendant son année universitaire et de se concentrer un maximum sur ces études tout au long de l’année. Le risque est que certains étudiants ne travailleront pas pendant l’intégralité comme chaque année. Le risque ? De retrouver des étudiants sans possibilité de trouver de logement ou simplement de se nourrir si les parents ne peuvent pas assurer les dépenses. Hier le gouvernement a promis une aide financière pour les étudiants ultra-marins vivant en France pendant le confinement, espérons qu’il fasse de même pour les étudiants les plus démunis à l’approche de la rentrée universitaire de septembre.